• [mdj] avant et après l'heure du chevalごご (de) l'après-midi
    午前ごぜん (du) matin

    (noms temporels, noms adverbiaux)

    En astrologie chinoise, le temps est divisé en douze signes. En France, nous connaissons la division selon les années, «l'année du cheval» cette année 2014 par exemple. Mais toutes les unités de temps sont divisées selon ces signes, pas seulement les années. Une année est divisée en douze mois-signes qui sont eux-même divisés en jours-signes, jours eux-mêmes divisés en heures-signes.

    Les jours sont en fait divisés en douze périodes de deux heures, commençant toujours une heure impaire. Par exemple, l'heure du cheval est la période de temps de 11h00 à 13h00. Ces heures-signes sont utilisées en médecine chinoise pour sélectionner le moment plus ou moins favorable à tel ou tel organe. Chaque signe est associé à un organe, une couleur, une émotion... dans l'astrologie-médecine chinoise. De la même façon, les signes sont toujours rangés dans le même ordre, on commence par l'heure du rat et on finit par celle du sanglier.

    Donc au lieu de dire «il est midi», on dit «on est entré dans l'heure du cheval». Sauf qu'au lieu d'être entre midi et 2, c'est entre 11 et 13.
    Donc avant 11h, c'est le matin, 午前 ごぜん avec l'ancien kanji du cheval, resté uniquement pour le signe astrologique et (まえ ou ici ぜん) qui signifie avant. Avant l'heure du cheval.
    Après 13h, c'est l'après-midi, 午後 ごご avec toujours le cheval et (あと ou ici ) qui signifie après, après l'heure du cheval, donc.

    Ce sont les mots que l'on emploie pour préciser l'heure.
    3h du matin 午前の3時
    5h du soir 午後の5時.

     


  • En cherchant せわ sur goo jisho, j'ai trouvé une série d'expressions en plus de la polysémie primitive. J'ai cherché tous les mots inconnus et ai fait des fiches pour chacun d'eux, une supplémentaire pour les définitions et une dernière pour les expressions dérivées. Voici les fiches modifiables.


  • Je suis en train de vider la mémoire de mon dictionnaire électronique et pour en garder une trace, apprendre les mots notés, je les transforme en fiches/images.

    Pour la plupart des mots il y a aussi une expression ou une phrase où il est employé, présenté sous la forme d'une fiche séparée.

    fiches modifiables (zippées)


  • [mdj] trèfle ツメクサtrèfle blanc シロツメクサ ou シロツメグサ ou 白詰め草 ou 白詰草

    trèfle violet ou rose ムラサキツメクサ ou アカツメクサ

    S'il est vrai que le つめ est indiqué par le kanji , comme les kanjis ont été choisis bien après la création de la langue, je choisis une autre signification. (C'est l'avantage d'apprendre les kanjis après le vocabulaire, je me fais mes petits films)

    On peut remarquer sur les feuilles de trèfle un croissant blanc similaire à celui que nous avons à la base de nos ongles. Je pense donc que la feuille est comparée à un ongle et que le つめ est ici non pas mais, ongle.

    En fait, puisq[mdj] trèfle ツメクサue le kanji signifie extrémité, on peut penser que c'est «l'herbe à extrémité banche» ou «l'herbe à extrémité violette». Comme les kanjis ont été choisis par des lettrés férus de logique, c'est sans doute une explication.

    Mais je pense qu'il y a fort à parier que le mot est né dans les champs avec un vocabulaire plus proche de la nature et de la comparaison avec des choses du quotidien, telles que les ongles.

    (Images Wikipedia et Wikimedia)


  • Quand on parle des émotions de quelqu'un d'autre en japonais, on utilise un marqueur. Par exemple on rajoute みたい on dirait que, ou bien と思う je pense que, ou encore le suffixe ~がる qu'on ne traduit pas en français.

    Ce suffixe ~がる est utilisé à la fin des adjectifs terminés en ou いJ.

    Par exemple:
    こわい j'ai peur
    こわがってる tu as peur, il a peur, etc.

    はずかしい j'ai honte, je suis timide
    はずかしがりやさん c'est quelqu'un de timide

    Si je suppose que ~がる=~がある, cela donne:

    こわい(の)がある (je vois qu') il y a le fait d'avoir peur

    Comme une façon d'objectiver un sentiment que l'on ne ressent pas mais dont on peut voir les symptômes ou conséquences.

    D'ailleurs le suffixe se comporte exactement comme ある, par exemple au conditionnel こわがれば=こわい(の)があれば.

    Les いJ sont appelés adjectifs, mais se comportent plutôt comme des verbes, c'est d'ailleurs pour cela qu'on les rencontre comme phrase minimale. Les いJ expriment plutôt qu'un qualificatif à la fois ce qualificatif et son existence-même.

    Par exemple:
    こわい。 J'ai peur.

    Au passé こわかった。 J'ai eu peur.

    Si on suppose que ~がる=がある ou au passé ~がった=があった, alors on peut aussi penser que こわかった=こわい(の)があった. (en rajoutant au passage la vocalisation de l'initiale des suffixes commençant par K en G)

    Je parierais bien que c'est comme cela que la langue japonaise à évolué pour arriver à la forme qu'elle a aujourd'hui. Et vous?

    De la même façon, la phrases se terminaient toujours par le verbe する employé comme copule, comme esse en latin. Puis le à disparu, ne laissant que le que l'on apprend aujourd'hui comme です. Le à son tour est en train de disparaître et peut-être que, comme le final a finit par faire place au (par exemple dans すみません), le final finira par se traduire par un nouveau symbole consonantique pour le son S.

    (Ce qui est à mon avis peu probable parce que d'une part seule la copule est concernée alors que les verbes négativés étaient beaucoup plus nombreux et justifiaient une adaptation du ぬ en ん et que d'autre part les Japonais insistent sur le quand ils ont une conversation polie. Ce serait comme si nous changions en français l'orthographe du mot «maintenant» ou de l'expression «je ne sais pas» pour coller à la façon populaire de les employer en «manan» ou «chépa»)

     En attendant d'en apprendre plus sur l'étymologie du japonais :)